La thérapie génique implique l’introduction de matériel génétique dans les cellules dans le but de traiter une maladie.
Elle est employée pour inciter les cellules à produire une protéine manquante ou dysfonctionnelle, en faisant ainsi une option privilégiée pour le traitement des maladies génétiques rares. Initialement développée pour traiter des maladies rares, la thérapie génique est aujourd’hui étudiée et utilisée également dans le contexte du traitement de maladies courantes telles que le cancer ou de maladies dégénératives.
Thérapie génique : révolution médicale ou manipulation génétique dangereuse?
La thérapie génique, une approche novatrice qui vise à traiter et guérir des maladies génétiques en modifiant le matériel génétique d’un individu, suscite à la fois l’enthousiasme pour ses implications médicales révolutionnaires et des inquiétudes quant à ses ramifications éthiques.
L’idée fondamentale derrière la thérapie génique est assez simple : elle vise à substituer ou à restaurer l’ADN endommagé.
Actuellement, la majorité des thérapies approuvées pour une utilisation chez l’homme impliquent l’introduction d’une copie fonctionnelle du gène défaillant. Cela se fait à l’aide d’un vecteur qui facilite l’entrée du gène à l’intérieur des cellules, permettant ainsi son expression.
Contrairement à une modification directe du gène malade, cette approche consiste à insérer un gène sain, souvent appelé « gène médicament », dans le noyau de la cellule. Ce gène additionnel compense la fonction défectueuse, constituant ainsi une stratégie de traitement.
I. Les promesses de la thérapie génique
La thérapie génique offre l’espoir de traiter des maladies jusque-là considérées comme incurables, en remplaçant, réparant ou modifiant des gènes défectueux.
Des avancées significatives ont été réalisées dans le traitement de maladies génétiques rares, de certains cancers et de troubles hérités.
II. Les préoccupations éthiques liées à la manipulation génétique
Cependant, la modification du génome humain soulève des questions éthiques profondes. Les inquiétudes portent sur la possibilité de manipulations génétiques non thérapeutiques, telles que l’amélioration des caractéristiques physiques ou intellectuelles, ou encore la création de bébés sur mesure. Les risques de créer des inégalités génétiques et les implications à long terme sur la diversité génétique de la population mondiale soulèvent des préoccupations éthiques importantes.
III. L’accès équitable à la thérapie génique
Une autre préoccupation éthique majeure est l’accès équitable à la thérapie génique. Alors que cette technologie est prometteuse, son coût élevé peut créer des disparités dans l’accès aux traitements entre les différentes classes socio-économiques. Assurer une distribution juste et équitable de ces avancées médicales devient ainsi un défi crucial.
IV. La nécessité d’une régulation rigoureuse
Face à ces préoccupations éthiques, il est impératif d’établir des réglementations strictes pour encadrer le développement et l’utilisation de la thérapie génique. Les gouvernements, les chercheurs et la société civile doivent collaborer pour définir des lignes directrices éthiques et des garde-fous pour éviter les abus potentiels.
Conclusion
La thérapie génique offre des opportunités de traitement révolutionnaires, mais ses implications éthiques ne peuvent être ignorées. En équilibrant les promesses médicales avec la nécessité de réglementations éthiques rigoureuses, la société peut tirer parti de cette avancée scientifique tout en garantissant que ses avantages profitent à l’ensemble de l’humanité de manière éthique et responsable.
Les progrès significatifs sont rendus possibles par la collaboration et les partenariats entre la recherche académique et clinique, les associations de patients, les entreprises de biotechnologie et les laboratoires pharmaceutiques.
En France, il existe une seule association dédiée à la lutte contre les myopathies, tandis que des centaines d’organisations luttent contre le VIH/sida, toutes bénéficiant de subventions et présentant des difficultés à être enquêtées. Il est préférable de laisser le Téléthon tranquille. Espérons que les traitements médicaux arriveront rapidement, bénéficiant aux malades et, par la suite, à l’ensemble de la société, car les avancées des scientifiques dans ce domaine ouvriront des voies pour d’autres traitements de différentes maladies.
Le super magique Généthon n’a jamais rien pondu de significatif, malgré des subventions énormes de l’ AFM !
La thérapie génique nécessite une approche complexe, fusionnant un fragment d’ARN à un vecteur viral. Les premiers vecteurs utilisés, notamment dans le cas des enfants atteints de la maladie de l’enfant-bulle, étaient des adénovirus, suscitant des inquiétudes en raison d’un ciblage aléatoire et de ses effets secondaires. Les vecteurs plus récents de type lentivirus offrent une fiabilité accrue.
Cependant, un défi majeur réside dans le coût élevé de cette thérapie, avec les laboratoires pharmaceutiques cherchant, comme toujours, à réaliser des bénéfices substantiels avec ces thérapies d’exception.
La thérapie génique n’est-elle pas une impasse? probablement pas, mais la recherche sur le cancer patine aussi, patine mais avance, elle…
La thérapie génétique c’est l’avenir mais il y a encore beaucoup de réticences.
Faut-il regretter que l’innovation majeure sur une découverte française de 1999 ait eu lieu en Chine en 2023 ? Pourquoi l’Institut Pasteur, qui semble avoir des lacunes dans le développement du vaccin contre la COVID-19, ne parvient-il pas à effectuer une transition rapide de la théorie à la pratique?
La pleine étendue des avancées et des promesses de la thérapie génique n’est pas encore totalement appréhendée. Cela se manifeste clairement dans le domaine pédiatrique, où des essais sont en cours pour traiter certaines formes de leucémies aiguës chez les enfants ainsi que l’algolécodystrophie, une maladie au pronostic redoutable. Il est à noter que de nombreux pionniers et équipes courageuses dans ce domaine sont d’origine française.
L’avenir de la médecine réside dans la thérapie génique, permettant la guérison de nombreuses maladies par la modification ciblée de certains gènes. Malheureusement, son autorisation tarde en raison de craintes liées à d’éventuels abus, ce qui est regrettable.