La question de savoir si la viande est mauvaise pour la santé est complexe et suscite des débats au sein de la société et de la communauté scientifique.
Pourtant de très nombreux indices ont tendance à démontrer les méfaits de la viande sur la santé de l’homme.
Les enjeux de la consommation de viande : impact sur la santé humaine
La consommation de viande ne porte pas seulement préjudice aux animaux, mais elle peut également avoir des répercussions néfastes sur la santé humaine. Manger de la chair animale comporte des risques pour le système digestif et accroît la probabilité de contracter des maladies graves, selon des informations confirmées par des autorités de santé telles que la British Medical Association.
Les végétariens, quant à eux, présentent des taux plus bas d’obésité, de maladies cardiovasculaires et d’hypertension, selon ces mêmes sources.
Par ailleurs, l’industrie de la viande pose également des risques pour la santé publique à l’échelle mondiale en favorisant le développement de virus mortels et en contribuant à la crise alimentaire dans les pays en développement. Des études démontrent que l’adoption d’une alimentation sans viande est associée à une espérance de vie accrue. Ce choix alimentaire peut considérablement améliorer la qualité de vie en favorisant une santé optimale, tout en éliminant la contribution à la souffrance animale.
Le facteur risque de maladies
Le cancer : Des études révèlent que les végétariens présentent un risque de développement du cancer inférieur de 44 % par rapport aux mangeurs de viande. La consommation de viande est spécifiquement associée aux cancers du côlon, de la prostate, du sein, du système lymphatique et de l’estomac. Cette corrélation s’explique par deux facteurs : les produits d’origine animale contiennent de nombreuses substances susceptibles d’augmenter directement le risque de cancer, telles que les graisses et les amines hétérocycliques cancérigènes.
En revanche, une alimentation végétalienne regorge d’éléments anti-cancérigènes tels que les céréales et les légumineuses riches en fibres, ainsi que les fruits et légumes gorgés de phytonutriments.
Toutes ces preuves convergent vers une conclusion simple : adopter un mode de vie végan ou végétalien peut contribuer à prévenir le cancer !
Les maladies cardiovasculaires : En France, les maladies cardiovasculaires représentent un tiers de la mortalité, dont l’alimentation est la principale cause. La viande, les œufs et les produits laitiers sont riches en cholestérol et en graisses saturées, qui s’accumulent dans les artères, les obstruant et entravant le bon fonctionnement du cœur.
Étant donné que le cholestérol se trouve exclusivement dans les produits d’origine animale, une alimentation végétalienne est dépourvue de cholestérol tout en étant riche en fibres, favorisant l’élimination des excès de graisses du corps. De plus, les végétaliens sont moins susceptibles de souffrir d’hypertension.
Obésité : Les composants abondants dans les produits d’origine animale, tels que les graisses et le cholestérol, qui accroissent le risque de maladies cardiovasculaires, sont également associés, sans surprise, à un risque accru d’obésité. À l’inverse, une alimentation végétalienne, faible en graisses, conduit à une silhouette plus fine chez les végans, avec un indice de masse corporelle généralement plus bas.
Alors que l‘obésité touche plus de 20 % de la population en France, menaçant sérieusement l’espérance de vie future, il devient impératif pour les générations actuelles et futures d’adopter des habitudes alimentaires saines, éloignant ainsi les dangers du surpoids. De plus, il est crucial de reconnaître que la consommation de viande impose un fardeau considérable sur le système de santé publique et entraîne des conséquences néfastes pour les animaux.
Maladies et antibiotiques : Les animaux d’élevage sont fréquemment exposés aux antibiotiques pour prévenir les épidémies liées aux conditions insalubres et au surpeuplement dans les élevages intensifs. Cela signifie non seulement que la consommation de viande expose involontairement les consommateurs à des doses de médicaments, mais cela pose également des risques inquiétants pour la santé publique.
Les experts alertent sur les effets néfastes de telles pratiques, favorisant l’émergence de « superbactéries » résistantes aux antibiotiques.
L’histoire de l’épidémie de la vache folle il y a plus de 20 ans a mis en lumière les risques graves résultant des pratiques peu scrupuleuses de l’industrie du bétail, menaçant tant la vie humaine qu’animale. Aujourd’hui, les élevages intensifs, où les conditions de vie sont souvent insalubres et surpeuplées, créent un terrain propice au développement de pathogènes.
Les animaux y sont exposés à des environnements favorables à la propagation de nouvelles souches de bactéries et de virus dangereux.
Tant que l’élevage industriel perdurera, le risque d’émergence de virus mortels augmentera, mettant en péril la vie humaine !
Des valeurs humaines incompatibles
Les travailleurs des abattoirs et des élevages industriels se retrouvent souvent parmi les plus démunis et les plus exploités, occupant des emplois délaissés par la plupart en raison de la nature difficile de ces tâches.
De plus, les travailleurs des abattoirs, engagés dans des activités de mise à mort et de découpe d’animaux au quotidien, deviennent inévitablement désensibilisés à la violence, augmentant ainsi leur propension à commettre des actes violents. Des recherches académiques soulignent que dans les communautés où les abattoirs sont une source majeure d’emploi, les taux de violence domestique, de viols et de maltraitance infantile augmentent.
Les bouchers et les employés des abattoirs sont également plus susceptibles de souffrir de troubles tels que la colère, l’agressivité, la psychose, et d’autres formes de troubles mentaux, et l’on ne parle pas ici des atrocités trop souvent commises à l’encontre des animaux.
La crise de la faim mondiale : Une solution tangible pour éradiquer la faim à l’échelle mondiale réside dans l’arrêt de la consommation de viande. En termes de rendement calorique, les produits d’origine animale sont nettement moins efficaces que les végétaux et les céréales pour produire la même quantité de nourriture, exigeant des quantités considérables d’eau, de produits chimiques et d’aliments.
On pourrait nourrir 20 végétariens avec la même quantité de terres arables nécessaires pour nourrir une personne consommant de la viande.
Il s’agit également d’une crise humanitaire, car chaque jour, des millions de personnes souffrent de la faim, tandis que les céréales cultivées, qui pourraient être utilisées pour les nourrir directement, sont détournées pour alimenter le bétail élevé à des fins de consommation de viande.
Cette réalité souligne la nécessité critique de repenser notre modèle alimentaire afin de maximiser l’efficacité des ressources disponibles et de répondre aux besoins nutritionnels fondamentaux de la population mondiale.
Conclusion
Si vous avez des préoccupations spécifiques concernant votre alimentation, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour des conseils personnalisés. Ensuite, il y a votre conscience. Les chiffres existent, mettant en avant le mal-être animal et les dangers liés à une alimentation carnée.
Le choix vous appartient : cautionner un système erroné et malsain ou vivre en plein accord avec la nature.
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Pour garder sa musculature il faut des protéines non ? Elles viennent d’où d’après vous ? des poireaux ? de la salade ? Pfff ! me font marrer les anti viande
mais non, la viande n’est pas intrinsèquement nocive pour la santé, mais comme toujours, c’est l’abus qui peut présenter des dangers !
De nos jours, nous avons la chance de pouvoir diversifier notre consommation de protéines, ce qui n’était pas toujours le cas pour nos ancêtres. Il est fortement recommandé d’alterner entre viandes blanches et rouges, surtout avec nos modes de vie de plus en plus sédentaires qui ne nécessitent pas autant de protéines.
Cependant, devenir herbivore n’est pas dans mes projets pour le moment, certainement pas pour satisfaire quelques fanatiques à la mode !
Si on en fait une consommation raisonnable, je ne pense pas que la viande soit plus néfaste que tout autre aliment. Renoncer à tout ce qui peut être préjudiciable à la santé en cas d’abus signifierait ne plus pouvoir consommer grand-chose ; tout réside dans la modération.
Je comprends les amateurs de viande, mais il faut admettre que sa consommation peut être préjudiciable pour la santé, surtout lorsqu’elle est ingérée presque crue. Les bactéries qu’elle contient peuvent persister entre les dents, entraînant des problèmes gastriques à long terme.
Personnellement, en raison de mon amour pour les animaux, je suis végétarienne. Pour minimiser les risques liés à la viande, il est préférable de la cuire de manière à ce qu’elle soit tendre au point de ne pas nécessiter l’utilisation d’un couteau pour être découpée en petites bouchées.
La viande possède des vertus, malgré ce que peuvent penser les végétariens et tous les détracteurs. Une consommation modérée de bonne viande n’a jamais été néfaste pour la santé humaine. Je suis également d’accord sur l’importance du respect envers les animaux mais je mange de la viande
Mais bien sur et que les bobos vegans à la mode (de Caen ahahaha !) nous fichent la paix !!
Bon article et très révélateur.
Sur le plan médical, les bactéries présentes dans la viande peuvent obstruer rapidement les reins et raccourcir la durée de vie. En outre, nos intestins, de nature similaire à ceux des végétariens, diffèrent de ceux des carnivores qui ont des intestins plus courts. Cela offre aux bactéries un laps de temps prolongé pour s’implanter.
Personnellement, j’ai adopté un régime végétarien par le passé et suis ensuite devenue flexitarienne, ce qui signifie que je consomme peu de viande.
Non, la viande ne nuit pas à la santé, si l’on fait attention à sa consommation ! Pourquoi un tel rejet ?
Comme toujours, beaucoup de gens adoptent une approche extrême, soit tout, soit rien. Pour ma part, je suis convaincu qu’il existe des éléments bénéfiques pour la santé dans une viande de qualité. En outre, le goût naturel d’un steak ou celui apporté par la préparation d’un plat mijoté comme une blanquette offre une expérience culinaire appréciable.
La viande en soi est indispensable. Cependant, la question de la traçabilité se pose. Lorsque chaque animal devient essentiellement un complexe chimique ambulant, c’est là que les problèmes surgissent.
La consommation de viande peut avoir des effets néfastes sur la santé, surtout lorsqu’elle provient d’animaux malades. Je me rappelle des éleveurs qui vendaient leurs vaches laitières devenues trop âgées pour la production de viande de bœuf.
J’ai en mémoire le vétérinaire qui administrait des tranquillisants aux bovins destinés aux abattoirs afin d’éviter que la viande ne devienne trop nerveuse. A noter également les vaccinations réalisées par les éleveurs pour favoriser la croissance rapide des animaux.
Il existe de nombreuses circonstances qui peuvent justifier les préoccupations quant à la qualité de la viande et son impact sur la santé.
Bref, la bonne viande d’animaux joyeux élevés en plein air et à la chair saine est révolue ! A bon entendeur salut !